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Fatoumata-Binta-et-Mouhammad-LaminE

22 septembre 2006

Decouvertes.

Quand un arbre tombe, on l'entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit.

Binta venait de recevoir sa première déclaration d'amour me semblait il? Elle était stréssée et voulait me connaître. Elle en a vite parlé à son homonyme puis à Thierno Bobo. Tous ont été mon avocat. La première me connaissant depuis deux mois mais l'autre me connaissaiit depuis dix ans. J'étais content de savoir que je me conmportais bien devant les gens. Je venait de faire ma plus grosse récolte.

Je l'ai appelé pour lui dire qu'à force de vouloir me connaitre par l'intérmédiare des gens, elle pourrait tomber sur un ennemi qui ne me fera pas de cadeau, ou croiser un autre prétendant qui me peindrait d'une autre couche pour me disqualifier. Elle était contetne de savoir que son prétendant était un homme qui savait prevoir et qui se défendait devant des situations imprévues.

Pas deux semaines plus tard, une fille est venue dire des betises sur moi à Binta. Elle s'est vite precipitée chez notre cousine Roughiatou Diallo, fille de mon tuteur, pour voir plus clair. Celle ci lui dit la même chose que ses soeurs l'avaient dites. "Elle ment". Roughy a fait mieux en lui donnant ce conseil. "Quand on aime, on ferme, et les yeux et les oreilles". Roughy me le dit et ce n'est qu'après qu'elle m'ait jurée que j'ai su que c'était serieux. Elle plaisentai souvent avec moi comme cousine.  J'ai vite appelé mon élue pour la tranquiliser et lui calmer. Tout s'est bien passé car elle l'avait oublié; me dit elle au téléphone.

En fait comment cette fille avait su que j'avais un projet de marriage avec elle, et pourquoi attendre ce moment précis pour venir vomir des sottises à ma bien aimée? Que cherchait elle? Le bordel, sans doute. Mais c'était échoué vue que notre engagement était fait et en milieu Peulh, vaut mieux mourir que de se faire deshonorer par une parole non tenue pour des raisons invalides. Allah nous sauve des ennemis. Amine!

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17 septembre 2006

Le Rendez-vous!

Avant de partir à Diouloulou, j'ai préparé un message pour elle. Mais je me suis dit que je ferai mieux de lui parler face à face. Mais le temps préssait. Il ne fallait pas que quelqu'un me devance. Mon coeur devenait de plus en plus présente dans ma vie. Depuis les terres de DiouloulouKaabaI1, je ne cessais de penser à elle et de préparer à la rencontrer. Je m'interdisais toute faute, que ce soit dans mon comportement ou dans mon discours.

Dès mon retour, je suis vite allé à Boucotte pour ésperer rencontrer son homonyme qui m'informait. Elle me dit que Binta Ba était là. Je priais qu'Allah lui accorde le BAC mais hélas, ça n'avait pas marcher, pour cette  fois ci. Je le savais par mon cousin Sounounou qui était dans le même centre d'examen qu'elle. Il tergiversait dans sa réponse suivant ma quéstion, et j'ai compri que c'était ratée car la réussite fait sa propre publicité.

Je l'ai convoqué par la voix de son homonyme, si enthousiaste à me rendre ce service. Je savais qu'elle viendrait car elle a supçonné mon intention par mes comportements envers elle. Je ne sais pas cacher mes sentiments. Je ne sais pas tricher.

C'était si bien déroulé qu'il me paraissait qu'Allah avait programmé tout ça pour moi. Je sorts de chez moi, je la trouve sur mon chemin et bonjour l'espoir.

Je suis allé droit au but après les salutations habituelles. Elle m'écoutait avec dscipline et sagesse. Je ne reclamai pas de réponse tout de suite, il lui fallait du temps pour se faire une idée sur moi et mon intention. Je venais de passer, là, un de mes meilleurs après midi de l'année.

15 septembre 2006

Préssion

FleursAu village les activités se limitent aux mariage, décés et baptême. Un ami d'enfance s'apprêtait à se marier. Soulaymane BA est un complice d'enfance et mon Papa voudrait bien que je soit le suivant. Je connait mon père. Il aime les défis et ne veut pas que ses enfants soient la risée du village. Après l'accord de son mariage, Papa m'a appelé au téléphone pour demander à ce que j'aille le rencontrer.

Je devais me rendre à Diouloulou pour la correction du BFEM. Mais je n'ignorais pas la raison de sa convocation. Il avait certes ciblé une fille pour moi. C'était impensable pour moi, de me marrier avec une fille que je n'aime pas, de surcroît une illettrée.  La préssion s'accentuait. Je m'entend à peine avec Papa, car il aime imposer ses idées et moi j'ai des idées, des voeux et des ambitions à faire valoir.

Dès lors, je n'avais pas de temps à perdre. Chaque heure valait une valée d'Or. Il fallait parler  à la fille, lui faire part de mon intention de l'épouser si elle n'avait pas reçu une offre. J'avais peur mais je croyais, oui, la foi m'animait. Quelque soit sa réponse, je me disais que je trouverai une autre. Qui? Je refusai de penser à une autre, tant que Binta serai là, célibataire comme moi.

15 septembre 2006

Doute et Espoirs

dri_fm__Prudent, je me suis posé des centaines de questions. Mais la certitude était que Fatoumata Binta BA remplissait toutes les conditions de ma femme idéale. Serait elle mariée? Serait elle fiancée comme son homonyme, cousine à moi? La peur commençait à me gagner. Je pensais à tout sauf qu'elle devait être mariée. Il me fallait une assurance pour me tranquiliser.

Un jour Fatoumata Diallo me demanda de ma marier pour qu'elle vienne faire la fête. Je fit exprès de lui retorquer que je voulais épouser une Ibadou (nom donné aux filles/femmes voilées au Sénégal) sachant qu'elle connaissait son homonyme Fatoumata Binta BA. La réponse fut si vite que je me suis dit que je pouvais perseverer vue la confiace et la sérénité qui se dessinaient sur son visage complice. Je lisai sa conscience et le message caché derrière ses propos. Alors j'ai continuai le dialogue pour ne pas la  perturber. Binta n'était  pas mariée, comme moi; la porte est ouverte. Tapper vite et fort!

15 septembre 2006

Première rencontre.

MLBAC'était un aprés midi tranquille et simple comme d'habitude. Thierno Bobo est venu dans ma cantine à Boucotte pour me faire rire de nouveau. Il me demanda de l'accompagner au Lycée Djignabo. J'ai failli  inventer un allibi pour ne pas y aller ( c'était sans savoir que mon destin se dessinait dans cette institution.). Puis j'ai accepté. Et voila une fille musulmane, peulh, belle, innocente, qui se tenait devant un des batiments. L'aperçevant de loin, Thierno la reconnut et l'appela. La belle se dirigea vers nous pendant que mon compagnon descendait de ma bravo. Il m'a suffit un, deux, regards pour me fixer une idée. Serait elle ma femme idéale, celle que je recherchais encore? En tout cas, une idée nacquit dans ma tête. C'est une femme. Musulmane, Peulh, Eduquée et Instruite! Les conditions que je m'étais fixées, pour ma femme. Elles étaient là, me defiaient, et me mettaient devant ma responsablilité. Il nous presenta en plaisentant. Après les salutations habituelles, on s'est dit au revoir. Je ne savais quand et où on se reverrait encore. Mais je savais que je la reverrai car Thierno la connait et il me dit tout de suite où elle habitait.

Là, des propos de ma tante Mamadiang revinrent dans ma tête. En effet, après mon retour de Dakar pour la cérémonie de fin de lecture du Qur'an. En milieu Peulh, c'est une habitude, car dit on sinon, ça devient une corde sur le coud du lecteur. Ell me dit qu'il était temps de penser à une femme. Je repondai que je voulais épouser une Ibadou. "Il y a de très belles filles Ibadou prêt de ma grand mère." me dit elle. J'enregistrai ses propos et me promettai de trouver cette famille pour me faire une idée sur ce qu'elle me disait.

Je n'ai pas tardé à me rendre compte que c'est de Fatoumata B BA dont elle parlait. Elle est sérieuse et elle dirige quelqu'un à peine vers un gouffre. La réalité devant moi me le prouvait. Oui, Binta est belle!

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